Dans « La dynamique du capitalisme » paru en 1985, Fernand Braudel résume en une centaine de pages l’ensemble de ses recherches sur l’histoire économique du monde entre le XVe et le XVIIIe siècle. Il en conclut, bien modestement il est vrai, qu’il lui reste encore à « saisir et comprendre en même temps les raisons du changement du taux de croissance apparu en même temps que le machinisme ».
Cette remarque étonnante, quoiqu’un peu datée, en dit long de notre difficulté à penser les liens entre énergie, travail et économie, ainsi que les rapports sociaux que cette relation engendre.
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